Où suis-je ?
Récit au fil des pas
Vendredi 8 juillet 2022.
Encore un matin tranquille, j’attend 8h30 pour partir vers la ville de Benasque. Un stop plus tard et me voilà avec Artic en ville pour me ravitailler surtout en gaz et en croquettes de qualité. La petite ville est très jolie, on à envie de venir y vivre. Après trois magasins on me dirige vers le magasin de sport de montagne. Ils ont toutes les types de bouteilles de gaz les plus techniques mais pas la basique de chez Decathlon. Je sais qu’il faut que j’améliore mon matériel… Il me conseille la pompe à essence à 1,5km de la. En effet j’en trouve une comme j’ai besoin par contre 7 euros ! A Decathlon elle vaut pas plus de 3,5euros …
Je reviens au camping et me fais à déjeuner avant de repartir. J’avais hésité à rester une nuit de plus mais mon choix d’emplacement d’hier ne m’a pas laissé le choix. Je suis en plein soleil et il fait un chaleur suffisante pour me faire fuir.
Nous sommes de nouveau en marche vers 12h30 et le chemin est une piste très fréquentée arpentant une vallée douce dans la parc naturel de Posets. Randonneurs, traileur, chiens se croisent sur cette large piste facile jusqu’au refuge d’estos. De là, je me mets en quête d’une cabane deux kilomètres plus loin sur le chemin. Le chemin est maintenant devenu un sentier découpant un flanc de montagne recouvert d’une prairie fleuries. Je m’habitue à voir partout les magnifiques iris bleues des Pyrénées.
Artic est fatigué et moi pressée de me poser si bien qu’un replat derrière des sapin, de l’autre côté de la rivière attire mon regard. Je décide d’aller camper là bas. Espérant ne pas me faire déloger par un garde du parc, étant un peu cachée. Je comptais attendre pour mettre la tente mais c’était sans compter sur les très nombreuses mouches, pour la plupart inoffensives. Je me réfugie donc sous ma toile qui limite le nombre de mouches. Elles s’accumulent quand même au bout d’un moment mais deux trois coups de t-shirt et elles déguerpissent toutes. C’est pas l’endroit de bivouac idéal finalement mais il était trop tard pour revenir en arrière, d’autant plus que j’ai du traverser la rivière en tongues… demain soir je suis à un autre camping quoiqu’il en soit.
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