Où suis-je ?
Récit au fil des pas
Vendredi 17 juin. Troisième étape de cette HRP.
La journée commence aux aurores comme d'habitude pour éviter la chaleur étouffante pendant la montée. Au début, le chemin est plutôt sympa c'est une large piste qui monte doucement. Le chemin est différent de celui du GR10. Celui-ci partait dans la vallée tandis que la HRP quant à elle monte sur les crêtes immédiatement. Les sous bois sont constitués de maquis, de chênes de châtaignés et d’autres espèces dont je ne connais plus les noms. Artic est à l'affût du sous-bois. J'entends une bête à quelques mètres de moi, invisible dans le bois. Je me décale d'un pas. Je le vois. Un sanglier. Gros comme dans les BD Astérix. Il fuit bruyamment dans la direction opposée.
Quelques instants plus tard, je passe à côté d’un panneau explicatif. Hormis le detail d'un sentier allant d’un château en Espagne à un château en France, il détaille la flore et la faune du coin. Ils parlent des renards, des serpents, des blaireaux, de toute sorte d'oiseaux , mais il ne parle pas de sanglier...
Le chemin traverse des forêts claires sans sous bois, on respire sans peine sous le couvert frais des arbres d’une quinzaine de mètres de haut. L’endroit est sec, et certains passages sont recouverts d’une épaisseur de feuilles mortes impressionnante. On s’enfonce jusqu’à la cheville. En plus de masquer le sol et de rendre les pas incertains, ces feuilles mortes dénotent de l’aridité du sol. Après avoir passé un hiver au sol, elles devraient être décomposées. Mais l’hiver et le printemps ont été secs.
J'arrive à la fin des 1000m de montée vers 10h et après un sieste ratée à cause d'un bousier qui s’amusait à soulever la couverture sous ma tête, en tout cas, il essayait, je décide de manger alors qu’il est à peine 11h00 . Des compagnons de route me rejoigne et nous discutons du chemin que nous prenons ensuite. De mon côté, je décide de tenter le chemin le plus court, je me sépare donc à la fois de la HRP et du GR10 pour descendre directement à la rivière et au lieu dit de l'eco-gite. J'avais dans l'idée de continuer jusqu'à Arles sur Tech dans l'après-midi mais le chemin sur sa fin était loin d'être évident . Je me suis perdue dans le maquis pendant une trentaine de minutes et je dois remercier le GPS de mon téléphone. Grâce à lui je m'en suis sorti assez rapidement. Cette mésaventure avec la chaleur étouffante a achevé Artic que j’ai porté pendant quelques minutes sur la fin. En plus, ses coussinets sont un peu râpés lui font mal alors je m'arrête à la rivière vers 14h30. Artic s'endort immédiatement après un plouf dans l’eau. De mon côté, je fais une sieste, je transfère et retouche mes photos, me baigne dans la rivière et le soir vient rapidement.
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