Alors ce n'est surement pas ce à quoi vous vous attendiez après mon dernier post, mais oui, je rentre en France. Le jour où je devais passer la frontière avec l'Argentine, j'ai fait marche arrière... J'ai décidé que je ne continuais pas. Je me suis rendue compte ce jour-là que je me rendais plus malheureuse qu'heureuse à m'accrocher à un rêve qui n'était plus, à essayer de m'inventer de nouveaux rêves qui n'étaient pas faisables. Ce voyage avec Lucas, nous ne l'avions presque pas organisé par choix, à deux nous nous sentions très forts et surtout peu exigeants en terme d'activités que nous voulions surtout faire, nous souhaitions juste voyager ensemble à l'autre bout du monde, sans contraintes ni obligations. Cet idéal fonctionnait à deux, car malgré les difficultés, les moments ennuyeux, les désillusions nous nous tenions compagnie. Même à deux cependant, on a vite vu les limites d'un tel voyage. Les chiens sont des compagnons de voyage magnifiques mais la législation leur ferme leurs portes dans beaucoup de parcs nationaux, voir dans tous. C'est là que notre désorganisation voulue, notre optimisme joyeux ce sont un peu effondrés. Jusqu'à il y a quelques jours nous pensions encore que l'Argentine était plus ouverte que le Brésil. Cependant, pendant mes recherches nécessaires pour me réorganiser pour voyager seule j'ai du me rendre à l'évidence. Plusieurs obstacles ce tenaient devant moi : d'une part, les parcs nationaux sont bien tous fermés aux chiens en Argentine, d'autre part le pays est immense avec un climat difficile et d'autant plus à la période où j'arrive, c'est-à-dire l'hiver.
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